La gestion d’actifs de bureaux n’a jamais été aussi complexe. Selon l’enquête de Cushman & Wakefield sur les attentes des occupants, entre la pression constante sur les coûts, la nécessité d’une excellence opérationnelle et, surtout, le défi permanent du recrutement et de la fidélisation des talents (le 3e facteur le plus important influençant les décisions immobilières à l’échelle mondiale), les gestionnaires sont à un tournant.
L’immobilier d’entreprise est en train de devenir une fonction de plus en plus centrée sur les collaborateurs (le « people-centric program »). D’ailleurs, près d’un tiers (29 %) des entreprises ayant récemment modifié leur structure hiérarchique ont placé la direction immobilière sous la responsabilité des Ressources Humaines.
Dans ce contexte, les espaces extérieurs et les services associés ne sont plus une dépense annexe, mais un levier de performance et de fidélisation essentiel. Les gestionnaires d’actifs et de propriétés sont confrontés au coût élevé du turnover des locataires – des dépenses qui ont plus que doublé depuis le début de la pandémie et qui peuvent dépasser un mois de loyer par unité. De plus, les locataires sont de plus en plus exigeants : 85 % des occupants recherchent un soutien accru de la part des propriétaires en matière de services et d’équipements, toujours selon l’étude 2025 de Cushman & Wakefield.
Le défi se situe dans l’intégration de ces services. La dépendance à une chaîne de prestataires désorganisée (les « Vendor & Maintenance Chaos ») mène à des surpaiements, des retards et, inévitablement, à l’insatisfaction des résidents. Dans ce contexte exigeant, les espaces verts sont souvent sous estimés par les gestionnaires. Pourtant des espaces verts écologiques, animés et bien gérés sont un levier simple qui rapporte beaucoup : pour la valorisation des actifs comme pour l’expérience des utilisateurs.
L’intégration stratégique du végétal dans les actifs de bureaux répond directement à la double exigence de la performance financière et de l’attractivité locative.
L’aménagement paysager est un véritable levier de valorisation. Des études confirment qu’un jardin bien conçu peut augmenter la valeur d’un bien immobilier de 5 à 15 %, et que les biens dotés d’un extérieur attrayant se vendent généralement 20 à 30 % plus rapidement (cf. »Valoriser son bien immobilier grâce à l’aménagement paysager.« , Martin Geffrault).
Dans les zones de forte densité urbaine, le moindre mètre carré extérieur compte. Un appartement ou un bureau doté d’une terrasse végétalisée peut voir son prix augmenter de 15 à 20 % par rapport à un bien similaire sans extérieur. De manière générale, les indicateurs liés à l’espace, incluant les caractéristiques de l’environnement physique et les équipements, se placent juste après les indicateurs financiers dans l’évaluation des actifs.
Les actifs de bureaux se mesurent désormais à leur capacité à être des outils de management et de bien-être. La qualité perçue des quartiers est davantage influencée par des espaces verts bien entretenus que par la densité de commerces ou l’accessibilité aux transports en commun (cf. « Les bienfaits du végétal sur l’activité économique », Unep)
Pour les entreprises locataires qui cherchent à fidéliser leurs équipes, l’environnement de travail est un argument de poids :
Face à la demande croissante d’équipements et de services de la part des occupants, il est impératif de considérer les espaces verts non pas comme de la décoration statique, mais comme un atout pour l’expérience utilisateur.
L’un des principaux pain points pour les gestionnaires est le désordre lié à la gestion des fournisseurs de maintenance et l’absence de plateforme centralisée. En unifiant la gestion des espaces verts avec des services d’animation, les propriétaires peuvent transformer ce chaos en excellence opérationnelle.
L’approche doit être globale et aller au-delà de l’entretien courant :
Le bureau moderne est avant tout un lieu destiné à favoriser la collaboration, le développement des relations sociales et la culture d’entreprise. Les espaces extérieurs animés, tels que les potagers d’entreprise, répondent parfaitement à cette exigence d’usage :
En proposant des animations et des ateliers de jardinage (que Ciel mon radis aime appeler « Thym Building »), les propriétaires de bureaux fournissent les services centrés sur la communauté que les occupants recherchent activement. Rappelons que 46 % des occupants sont prêts à payer un supplément pour de meilleurs équipements/services, ce qui justifie l’investissement dans ces activités innovantes.
Pour maximiser l’impact du paysage, une simple liste de plantes ne suffit pas. L’élaboration d’une Charte Végétale s’impose comme un outil de branding pour l’actif immobilier.
La Charte Végétale permet de s’assurer que l’aménagement paysager soit cohérent avec l’architecture du lieu et s’aligne sur l’identité de l’entreprise gestionnaire. La perception de la valeur d’un espace dépend de son ordre, sa proportion, son unité et sa simplicité (cf. »Valoriser son bien immobilier grâce à l’aménagement paysager.« , Martin Geffrault).
La Charte Végétale devient également la traduction des engagements RSE du gestionnaire. La prise en compte de la biodiversité est un enjeu majeur, car il ne s’agit pas de deux crises distinctes mais de deux crises liées : le changement climatique et la perte de biodiversité.
Développer une Charte qui favorise les écosystèmes aquatiques, la vie terrestre et l’utilisation de matériaux durables est une démarche d’investissement dite à impact. Elle incarne la volonté d’une une croissance à long terme en soutenant la préservation et la restauration des écosystèmes. L’engagement dans la gestion écologique peut aussi renforcer l’image de l’entreprise en démontrant une conscience environnementale. Lisez aussi notre article sur la promotion de la biodiversité dans les projets immobiliers.
Considérer les espaces verts comme un levier de performance d’un actif de bureaux est une réponse stratégique aux défis d’aujourd’hui. Confier leur gestion à un prestataire qui conçoit, entretien et anime, c’est :
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